L'anarchiste : Quoi de mieux pour inaugurer la rubrique "presse" que de commencer par un hebdomadaire plus que centenaire, dont le sérieux et l'indépendance ne sont plus à prouver.
Principalement concentré sur l'actualité politique interne française, ce qu'on pourrait lui reprocher si on voulait, le Canard a des informateurs partout et tape là où ça fait mal sur tous les décideurs, quelle que soit leur affiliation politique.
Il en découle parfois un attachement un peu trop fort à la loi et à sa lettre, mais après tout, c'est le seul outil à la disposition du citoyen pour calmer les ardeurs de ceux qui s'arrogent trop de pouvoir.
Si ce n'est plus le journal anarchiste de ses débuts, on peut quand même lire entre les lignes de ses articles une tendance sociale et antimilitariste, voire même franchement écolo dans la chronique de Jean-Luc Porquet.
Parlons d'argent. Le Canard, fier de son indépendance, est bien entendu sans publicité. Ses journalistes sont parmi les mieux payés de la presse écrite. Les comptes du journal sont publiés chaque année dans ses colonnes, et les bénéfices sont mis de côté pour les frais judiciaires (très peu de procès perdus cependant).
Le docteur Zimmer, avec l'aide de sa fille, travaille sur les tendances au bien et au mal dans le cerveau. Ils sont capables de stimuler ou inhiber ces zones pour changer le comportement des animaux, et depuis peu, des humains. La communauté scientifique rejette violemment les travaux du docteur, causant sa mort (?). Ses derniers mots à sa fille sont "Jure de continuer".
Et c'est comment ?
L'insomniaque : C'est peut-être parce que j'étais à moitié endormi, mais le scénario m'a semblé un brin décousu. Par contre c'est très efficace en termes d'ambiance. Bien glauque et craspec, voire même un peu flippant sur les bords.
C'est, il me semble, assez caractéristique de l’œuvre de Jess Franco, réalisateur investi sur la forme et l'esthétique de ses films plus que sur le scénario en lui-même.
L'obsédé : Estella Blain nous régale de ses charmes, toujours voilés, mais bien présents tout au long du film. On sent que le réalisateur a montré tout ce qu'il pouvait légalement à cette époque, et on peut lui être reconnaissant de l'effort fourni.
Note globale : 3/6
Note de l'obsédé : 3,5/6
Test de Bechdel : 3/3
Nombre d'expériences immorales : 3+
Voyages dans le temps : 0
Et si je veux l'acheter ?
Hé bien il est édité par Gaumont en Blu-Ray. Il doit se trouver à peu près partout, dont chez Sin'Art.
Le libriste : Sérieux ? Faire un blog sur blogspot ? J'ai un serveur, je suis en mesure de m'auto-héberger, je sais que google me grignote ma vie privée et je vais ma faire un blog sur blogspot comme le premier kikoolol venu ?
La feignasse : Oui je sais... C'est nul... Mais c'était plus facile pour commencer. Et puis tant de blogs que j'admire (voir colonne ci-contre) sont sur cette plate-forme que ça m'a semblé plus facile pour s'interconnecter. Et puis disons-le franchement, je ne sais pas si je vais tenir cette discipline de bloguer régulièrement pendant longtemps.
Le libriste : Mais j'aimerais vraiment me mettre à un peu plus d'indépendance vis à vis des multinationales du renseignement.
La feignasse : Quelqu'un peut m'aider ? Est-ce que mes 0,5 lecteurs sont prêts à me filer un coup de main ?