mercredi 21 février 2018

Freaks (La Monstrueuse Parade), de Tod Browning (1932)

États-Unis, 1932
Réalisation : Tod Browning
Scénario : Willis Goldbeck, Leon Gordon
avec : Wallace Ford, Leila Hyams, Olga Baclanova, Harry Earles, ...
fiche IMDb

Cette chronique est la première d'une série de cinq concernant des films vus le même jour à la Cinémathèque de Toulouse en compagnie d'une amie parfois croisée ici sous le nom de Killer Cherry Tomato.
Ces chroniques bénéficient de ses suggestions éclairées. Qu'elle en soit ici remerciée.
 

De quoi ça parle ?


La vie d'un cirque, et des "monstres" qui y sont exposés. Le nain Hans a le béguin pour la belle Cleopatra, et elle le laisse espérer.


Et c'est comment ?


L'assistante sociale : - Tous les personnages ont des rôles et des personnalités construites ne les réduisant pas à leurs particularités physiques. Ils sont montrés sans vulgarité et sans voyeurisme.
 

Le voyeur : - On est clairement dans du Hollywood pré-code Hays tant les thématiques sexuelles sont abordées sans fard. Les séquences qui pourraient être voyeuristes ne le sont pas car elles sont filmées avec naturel et décontraction. Après tout c'est normal de broder avec ses pieds quand on n'a pas de bras. Et oui, un homme-tronc peut s'allumer tout seul sa clope avec une allumette (et c'est la grande classe).

L’Émile Zola : - C'est très bien écrit. Tous les personnages secondaires ont un beau moment.

- On ne verra jamais les numéros de cirque (sauf le clou final, teasé dès le début), uniquement le quotidien. C'est un choix très judicieux pour un film extraordinaire qui traite de la monstruosité, celle qui se voit et celle qui ne se voit pas.



Voyez-le.

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Et ça se trouve où ?

L'ami Dan le partage sur Warning Zone, allez le remercier là-bas en cliquant sur le gif.



On peut jeter un œil ?

 





1 commentaire:

  1. KillerCherryTomatoe24 février 2018 à 20:57

    "On peut jeter un œil ?"
    Je conseille véritablement d'y jeter les deux yeux, sauf si on est borgne.

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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.